Il arrive un moment ou l’on doit faire réceptionner son installation électrique, photovoltaïque et/ou une extension.
Avant une vente ou après un achat (si l’installation n’était pas aux normes). Au début d’un chantier avec le coffret provisoire ou à la fin du chantier.

Vous disposez normalement un temps limite pour faire réceptionner votre installation. Généralement il s’agit de 12 mois.

Si le contrôle ne passe pas, vous disposez encore de quelques mois pour faire le nécessaire et repasser le contrôle.

Si vous êtes l’auteur des transformations sur votre installation électrique, vous allez donc devoir faire appel à un organisme de contrôle agréé afin qu’ils viennent vérifier la qualité de votre travail.

Voici quelques points d’attention “idiots” que l’on oublie parfois dans la précipitation.

On va partir du principe que toute les règles au niveau installation ont été respectées (volumes des pièces d’eau, section des conducteurs et nombre de prises max par circuit, présence de terre, etc.).
Si un de ces éléments n’est pas en ordre, on ne devrait normalement pas en être au niveau de penser à la réception, mais plutôt de la mise en conformité de base.

  • Liaison de terre avec un 16 mm² entre le coffret et le rupteur de terre
  • Terre à moins de 3 ohms
    Vous ne disposez sans doute pas de l’appareil de mesure nécessaire pour effectuer la dite mesure. Croisez les doigts…
    Normalement, si il s’agit d’un achat, un rapport devrait déjà vous dire quelle était la mesure. Pas de raison que cela change.
    Si c’est tout neuf, espérons que vous ayez placé assez de piquet de terre ou que la boucle est assez grande.
  • Liaisons équipotentiels Gaz et Eau vers le rupteur de terre avec du 6mm²
  • Différentiels et disjoncteurs en place et correctement calibrés (attention, le différentiel sera scellé en fin d’inspection. Le déplacer deviendra compliqué par la suite.).
  • Présence des caches sur les interrupteurs différentiels (c’est ça qui sera scellé lors du contrôle)
  • Bornes au bout des câbles sans appareillage (types Wago par exemple).
  • Schéma unifilaire et de position.
    Il n’est plus nécessaire d’indiquer à quoi correspondent les circuits. Donc ne mettez pas le four, le lave-vaisselle, etc. Moins il y en a, mieux c’est.
  • Autocollant sur la porte du coffret.
    Type 2x230V ou 3x400V + N
  • Marquage des circuits sur le coffret selon le schéma unifilaire.
  • Obturateur au niveau des panneaux si pas d’appareillage. Il ne faut pas pouvoir accéder derrière le panneau, une fois ce dernier fermé.
  • Respect des règles IPxx. Revérifiez vos prises et éclairages extérieur.
  • Goulottes fermées.
  • Pas de jonctions dans les goulottes. Si c’est le cas, il faut un boitier de dérivation (oui, dans la goulotte…)
Appareil de mesure de terre
Différentiel plombé

Si certains éléments ne sont pas encore raccordés dans le coffret, ils ne doivent pas se trouver sur le schéma unifilaire (grange, dépendance, etc).
Le contrôle ne s’effectue que pour ce qui est repris sur le schéma unifilaire.
Un autre contrôle devra avoir lieu lorsque des éléments s’ajouterons à l’installation déjà contrôlée. Evidemment, les règles sont toujours applicable sur les éléments déjà contrôlés.

L’inspecteur devrait très probablement contrôler la terre en effectuant une mesure depuis le rupteur de terre, ainsi que vérifier les schémas et le coffret (sceller le différentiel général).
Le reste est laissé à son appréciation et dépendra du temps qu’il lui reste et l’état général de l’installation (Si votre coffret présente des signes de négligences ou ne ressemble à rien, il y a de fortes chance de retrouver d’autres problèmes dans l’installation).

Et si vous avez toujours un doute, je vous invite à prendre contact avec votre électricien.
C’est parfois plus sûr que les forums.
En effet, la législation en Belgique n’est pas la même qu’en France et le RGIE est parfois laissé à interprétation.

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